

Le "Musée Napoléon", érigé sur ordre de l'Empereur Napoléon III est inauguré en 1867. Il prend le nom de "Musée de Picardie" en 1875 et est actuellement l'objet d'un programme de rénovation important. il réouvrira ses portes en 2019.
Parallèlement, un premier cirque en bois est construit en 1874. Le cirque en dur doté d'une impressionnante charpente métallique vit finalement le jour malgré son coût colossal en 1889 (ce projet a été largement soutenu par Jules Verne, membre du conseil municipal et par le maire de l'époque : Frédéric Petit). Depuis 2003, l'édifice abrite le Pôle National des Arts du Cirque.
Patrimoine d'hier et de demain
ou comment l'histoire d'Amiens se laisse conter à travers son paysage urbain
L'orientation architecturale retenue a été celle d'une ellipse rouge. Les ellipses de l'ossature métallique extérieure donnent davantage de légèreté pour un volume monumental. La structure arrondie, qui recouverte d'une toile PVC écarlate, peut accueillir jusqu'à 5 700 spectateurs (et 4 334 pour un public complètement assis). Le Zénith Amiens Métropole a été inauguré en septembre 2008.
Le 11 juillet 1906, à l'église Saint Martin à Amiens a lieu le mariage de Marie-Louise Vagniez et André Bouctot, chacun issus de deux grandes familles de notables de la IIIème République. Les jeunes mariés, des amateurs d'art désireux de marquer leur notoriété, font appel à l'architecte Louis Duthoit dès 1907 pour leur construire une demeure préstigieuse. La construction s'étend de 1908 à 1912 (son frère, Adrien est associé au projet). Construction néo-gothique faite de briques jaunes et de pierres blanches aux toitures d'ardoises particulièrement élevées, l'Hôtel Bouctot-Vagniez est un remarquable témoignage de l’Art nouveau (association matériaux nobles (bois, pierre, marbre) / matériaux modernes (verre et fer forgé), large place aux lignes courbes et représentations réalistes ou stylisées de la nature). Il est classé monument historique depuis 1994.
En 1113, les bourgeois d'Amiens s'élèvent contre le pouvoir tyrannique d'Enguerrand de Boves, comte d'Amiens. Cette lutte dura quatre années et fut sanglante. Avec l'appui armé de Louis VI le Gros et l'appui spirituel de l'évêque Saint Geoffroy, c'est la commune qui triompha en 1117, date à laquelle la ville obtint du roi une charte des libertés communales ainsi que le droit de construire un beffroi. Le château comtal (forteresse érigée sur l'ancien théâtre gallo-romain) fut alors détruit et, à cet emplacement, la tour du beffroi sortit de terre, abritant la cloche communale.
La milice communale assurant la sécurité, bourgeoisie et clergé souhaitent bien profiter de la croissance retrouvée. Amiens est devenue une grande place marchande de la région (ville drapière au même titre que Lille ou Bruges) notamment grâce au commerce de la waide (ci contre : "les marchands de waide", iconographie sur le côté sud de la Cathédrale d'Amiens). La waide est le nom picard de la guède, une plante à fleurs jaunes dont seules les feuilles ont des propriétés colorantes. Une fois broyées, les feuilles forment une pâte qui compactée puis séchée peut être utilisée pour teindre le textile en bleu. Amiens, en développant largement la culture et le commerce de la waide devient au XIIIème siècle: le pays de l'or bleu.
Depuis le XIème siècle, un quartier industriel textile se développait vers le nord : le quartier Saint Leu. Les bras de la Somme et de l'Avre, au débit régulier y permirent l'installation d'une vingtaine de moulins principalement rue Saint Leu. De ces nombreux moulins qui activaient les manufactures, ne subsiste aujourd'hui le Moulin Passe Avant.
... et une Cathédrale classée aujourd'hui au Patrimoine Mondial de l'UNESCO
Phase 2 ; 2013 - 2020

Pour créer ce pentagone régulier à cinq branches, les habitations du quartier Saint-Sulpice furent rasées, y compris une église, et la population déplacée à Saint-Leu.